Noisy-Le-Sec : 2 chiens et 9 chiots saisis au profit d’Action Protection Animale.
À l’attache et dans leurs excréments, ils étaient réduits à leur fonction de chien de garde… et de marchandise.
Aujourd’hui encore, il existe des gens qui considèrent l’animal comme un être inanimé, insensible, inférieur, dont l’existence est directement liée à l’utilité qui peut apporter au détenteur.
C’est une nouvelle fois le cas ici avec ce couple de chiens et leurs petits qui ont subit la cruauté quotidienne d’une vie fantôme dans la plus complète indifférence.
Le mâle, un staff de 3 ans, était stratégiquement enchaîné devant l’entrée du pavillon. Sa chaîne était juste assez longue pour dissuader les visiteurs indésirables mais bien trop courte pour entrer dans le domicile où l’accès lui était de toute manière interdit.
Jamais il n’a connu le confort d’un dodo propre ni la chaleur d’une maison.
Tout juste avait-il droit à un regard lorsque les habitants de la maison passaient devant lui chaque jour.
La femelle quant à elle n’était pas mieux lotie…
Remisée à l’arrière de la maison, dans un amoncellement d’excréments, d’urines, et de boue, elle tentait d’élever ses 9 petits d’un mois dans cet environnement hostile et propice aux maladies.
Chaque jour, derrière la porte vitrée qui l’empêchait de goûter au confort, elle assistait à la vie familiale qui se déroulait sous ses yeux. Elle a bien tenté d’attirer l’attention en grattant à la fenêtre … Mais elle a fini enchaînée dans la boue. Il ne faudrait surtout pas que son existence ne vienne troubler celle de ses détenteurs…
Si le rôle de son mâle était de garder, le sien était de mettre au monde et élever des bébés revendus entre 300 et 500€ sur le bon coin.
Avec le concours de la police, toute la petite famille a été saisie au profit d’APA.
Trouver des places pour continuer à lutter contre la maltraitance devient particulièrement difficile. Les affaires se succèdent, plus de 20 animaux ont été saisis seulement cette semaine.
Nos équipes doivent désormais parcourir des centaines de km pour trouver des lieux d’accueil… Merci au refuge de Pontarlier pour avoir poussé ses murs.