Prison ferme pour la tortionnaire d’Attila
Du ferme. 9 mois de prison ferme pour la femme qui avait laissé Attila dans un état de maltraitance extrême : squelettique, attachée à un radiateur, vivant dans ses excréments.
Cette affaire nous avait profondément révulsés. Par l’ignominie des faits, mais aussi par le profil de la mise en cause, assistante vétérinaire (ASV), et parce que nous la connaissions déjà.
Moins de deux ans auparavant, elle avait en effet été déjà condamnée pour des faits similaires sur deux chiens. À l’époque, elle n’avait pas hésité à harceler nos familles d’accueil, criant à l’erreur judiciaire, multipliant calomnies, insultes et menaces pendant plusieurs semaines.
Pourtant, les faits étaient bien là. Et aujourd’hui, elle a de nouveau été condamnée.
La véritable erreur judiciaire, c’est qu’elle n’ait pas été condamnée plus sévèrement lors de la première affaire. Car cette clémence lui a permis de recommencer presque immédiatement.
Cette fois-ci, c’est Attila qui en a payé le prix.
Découverte dans un état alarmant, enchaînée à un radiateur, Attila a été saisie au profit d’Action Protection Animale. Une nouvelle plainte a été déposée contre sa tortionnaire, qui continuait à détenir des chiens et à exercer comme ASV, malgré une interdiction pourtant déjà prononcée.
La peine est tombée : 9 mois de prison ferme, assortis d’amendes et de l’interdiction déjà existante.
Dans les faits, la condamnée est sous bracelet électronique. La peine reste insuffisante, nous le savons. Mais c’est malgré tout une victoire, obtenue après un combat acharné. Nous étions présents à l’audience pour faire entendre la voix d’Attila.
Quant à Attila… Elle a pris sa revanche sur la vie.
Aujourd’hui, cette douce chienne fait le bonheur de sa famille, et nous sommes heureux de pouvoir partager ces images qui témoignent de son incroyable résilience.
Des chiennes comme Attila, nous en sauvons chaque jour grâce à vous. Les voir se reconstruire, se transformer, retrouver la confiance, c’est notre moteur, notre raison de ne jamais lâcher, même lorsque la justice se montre trop clémente face à des actes aussi graves, même lorsque les menaces pleuvent.






