Appelés pour un incendie sur un terrain vague de Noisy-le-Sec, les pompiers découvrent le corps d’un chien en train de brûler
Elle s’appelait Bonny et avait tout juste deux ans. Elle avait encore de nombreuses années devant elle mais son détenteur en a décidé autrement.
Son seul tord? Être issue d’une race à la mode dont les petits s’arrachent entre 600 et 2500€ sur les sites d’annonces en ligne.
Retrouvé grâce à sa puce, son détenteur a immédiatement été interpellé et placé en garde à vue, il reconnaît l’avoir brûlé mais pas l’avoir tué, expliquant l’avoir trouvé morte à son réveil.
Il justifie son geste par le manque d’argent pour payer le vétérinaire. Il préférera donc transporter le corps de Bonny et le brûler sur un terrain vague.
Sauf que selon les premiers constats, Bonny venait tout juste de mettre bas.
De son corps carbonisé, on voit encore un chiot coincé dans ses parties génitales.
Au domicile, 5 chiots nouveaux nés seront découverts et confiés à Action Protection Animale qui a déposé plainte.
Son détenteur n’avait pas d’argent pour le vétérinaire ?
Cela ne l’a en tout cas pas empêcher de faire reproduire Bonny à la première occasion en vue de revendre sa progéniture au plus offrant.
La pauvre chienne a manifestement subi une mise bas catastrophique qui s’est soldée par au moins deux chiots morts, que son détenteur a enterré, et un troisième retrouvé coincé en elle.
Une autopsie doit être réalisée afin de déterminer les causes précises de la mort de Bonny, mais une chose est sûre, son détenteur n’y est pas étranger.
Soit ne pensant qu’au pactole qu’allait lui rapporter les chiots, il n’a rien fait pour la soigner alors qu’elle souffrait le martyr jusqu’à en mourir, soit qui sait, il l’a lui même tuée.
Dans un cas comme dans l’autre, cette chienne à peine adulte sera morte sur l’autel du profit et même dans la mort, elle n’aura jamais eu droit au minimum de respect qui lui était dû.
L’enquête suit toujours son cours.