Trafic d’animaux exotiques : Encore un Ouistiti détenu illégalement saisi au profit d’action protection animale

C’est la deuxième fois cette semaine que les autorités interviennent chez des particuliers pour saisir un de ces primates, protégés par la convention de Washington et considérés comme dangereux.

C’est cette fois ci en Vendée que l’animal, une petite femelle, a été découvert chez un couple de particulier lors d’une perquisition relative à d’autres faits. Elle vivait dans une cage à oiseaux depuis au moins 3 ans.

Ses détenteurs, qui l’a detenaient illégalement, n’avaient aucun document pour justifier de sa détention. L’animal n’était pas identifié si bien qu’il est impossible de déterminer sa provenance et son origine.

Le ouistiti a été saisi hier matin par l’OFB et la gendarmerie, et confié à l’association Action Protection Animale.

On observe ces dernières années une recrudescence du trafic concernant les animaux sauvages exotiques. Serval, caracal, ouistiti , singes magots… ces animaux exotiques s’arrachent à prix d’or, un ouistiti pouvant atteindre les 3000 euros, un serval les 2000 euros, notamment sur Snapchat où les annoncent pullulent.

Bien souvent sans origines ni papiers, ils atterrissent ensuite chez des particuliers qui les détiennent illégalement et sans respecter leurs besoins les plus élémentaires.

En plus des conditions de vies sources de souffrances pour ces animaux sauvages, ils peuvent présenter une dangerosité à l’âge adulte qui peut conduire leurs détenteurs à les abandonner dans la nature. En effet il n’est plus rare de capturer ces animaux en état de divagation dans les rues.

Action protection animale tire la sonnette d’alarme et rappelle que la détention d’espèces protégées et sauvages est soumise à une réglementation stricte et que tout contrevenant s’expose à une sanction pouvant aller jusqu’à 3 ans de prison et 150 000 euros d’amende en cas de détention sans autorisation.