C’est à la faveur de plusieurs mois de loyers impayés qu’ils ont été découverts. Ils étaient 17, pour la plupart des jeunes chats et chatons, reclus dans cette appartement d’Epinay sur Seine.

Aux questions de la police, le mise en cause explique qu’il élève des chats pour les revendre. D’où le nombre important de chaton. Pourtant, mis à part deux ou trois chats racés, la plupart des chats sont des européens qui n’ont pas une forte valeur marchande.  Ça ne les pourtant pas protégé de l’avidité de leur détenteur.

Sans surprise, c’est un appartement au sol couvert d’urines et d’excréments que nous découvrons. Les chats, effrayés par ces humains inconnus, ne cherchent pourtant pas à fuir. Au contraire, ils restent blottis les uns contre les autres, comme s’ils se savaient désormais en sécurité.

Une fois n’est pas coutume, leur capture sera facile, rapide et sans stress pour eux. Le plus difficile aura été de leur trouver des places d’accueil dans nos refuges partenaires, compte tenu du nombre incroyable de chats abandonnés ou errants actuellement accueillis en refuge.

Il faudra pousser les murs et passer des dizaines de coups de fil mais nous parviendrons finalement à leur trouver un lieu d’accueil où ils pourront rester ensemble jusqu’à leur future adoption.

Merci au commissariat d’Epinay qui a eu à cœur de tout faire pour que ces chats ne se rejoignent pas leurs congénères errants et soient condamnés à une vie de misère de faim et de maladie.