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Oise : une cinquantaine d’animaux affamés et encagés dans un appartement secourus.

Oise : une cinquantaine d’animaux affamés et encagés dans un appartement secourus.

La maltraitance ne prend pas de vacances et, une fois encore, tous n’auraient probablement pas survécu beaucoup plus longtemps. 7 chiens, 17 chats, 3 chinchillas, 9 rats, 5 hamsters, 2 souris, 3 serpents, 4 tortues, 1 pogona et 1 gecko, survivants dans des conditions dramatiques, ont été saisis au profit d’Action Protection Animale ce vendredi.

La peau sur les os, les chiens (des malinois, staff et rott) étaient prisonniers de cages ou isolés dans des pièces. Tous sont dans un état de cachexie avancée et deux d’entre eux sont actuellement hospitalisés, dont un souffrant d’une grave fracture déplacée de la patte avant.

Les rongeurs, quant à eux, étaient prisonniers de boîtes ou de cages et ne disposaient ni d’eau ni de nourriture. Ils sont extrêmement maigres, déshydratés et affaiblis.

Les chats et chatons souffrent également de malnutrition et de pathologies diverses.

La cinquantaine d’animaux, qui avaient essentiellement été récupérés par la famille en don ou sur Le Bon Coin, étaient entassés dans l’insalubrité sans aucun moyen de subsistance, dans un appartement d’une quarantaine de mètres carrés.

L’intervention a été rendue délicate par la véhémence et la mauvaise foi de la famille, qui estime s’occuper très bien de tous les animaux malgré l’évidence.

Désormais tous à l’abri, nos protégés bénéficient des meilleurs soins. Mais, malheureusement, un chat est déjà décédé des privations endurées et il est difficile d’être certain que les autres se remettront, vu la gravité de leur état.

Une procédure est actuellement en cours pour ces faits. Dans l’attente, votre soutien nous est indispensable pour assurer leurs soins.

Merci à nos partenaires qui ont répondu présents dans l’urgence pour les chats, les rongeurs et les reptiles (le refuge Les Amis des Bêtes à Aix-les-Bains, l’Arche de Baghera et le Natuurhulpcentrum).

Les chiens, quant à eux, se rétablissent dans notre pension, tandis que deux d’entre eux sont toujours hospitalisés.

L'occasion de rappeler que, quand on donne ou vend son animal à n'importe qui, c'est bien souvent dans ces conditions qu'on le retrouve.
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